Je commence à retrouver de bonnes sensations et, au début du printemps, je serai opérationnel pour de nouveaux voyages bikepacking (à VTT, bien sûr).
Je ne me suis encore inscrit dans aucun évènement pour 2020. Je ne me suis pas fait à la mode française de limiter le nombre de participants, donc je ferai des traversées ou des circuits en ITT, me reste à trouver des partenaires. Voilà pourquoi j’écris ce billet.
Quel bikepacker je suis ? Quand il y a du dénivelé, autour de 2 000 mètres dans une journée, je ne dépasse pas le 9 km/h, sachant que je roule environ 65 % du temps, ce qui donne une vitesse en mouvement de 14 km/h (ça peut tomber si les chemins deviennent techniques, s’il faut pousser…). Par ailleurs, je fais du bikepacking pour en prendre plein les yeux et je ne pédale la nuit que si je n’ai pas le choix.
Pour inaugurer l’heure d’été, donc vers le début avril, mais rien n’est figé, j’aimerais partir en repérage sur ma trace du GTH (grand tour de l’Hérault à VTT/monstercross). Dans sa version courte, la boucle fait 500 km pour 7 400 m de D+. L’idée est de partir en gros du milieu de la partie méditerranéenne, c’est-à-dire de chez moi (comme par hasard).
Sachant que début avril le jour se lève vers 7 h et se couche vers 20 h 30, on dispose de journée de 13 h 30, soit de quoi parcourir en terrain escarpé et à mon rythme environ 125 km. En théorie, il faut donc quatre jours pour effectuer le GTH, sauf que le parcours est très contrasté, plutôt plat côté Méditerranée, plutôt très méchant côté nord du département vers les sublimes contreforts du Massif central. Prévoir cinq jours me paraît plus raisonnable, surtout qu’il s’agit d’une reconnaissance, avec galères possibles (l’aventure quoi).
Cette GTH ne peut qu’être mémorable. Les paysages seront contrastés, changeant plusieurs fois par jour, entre la mer et les lacs de montagne, les garrigues et les vignes, les pinèdes et les forêts de châtaignier, les villages magnifiques, souvent perchés sur des pitons escarpés, les singles, les pistes, les petites routes (pas plus de 20 % d’asphalte). En avril, je temps est déjà clément, même s’il peut encore faire frisquet dans les hauts cantons, à plus de mille mètres d’altitude.
Voilà, contactez-moi si ça vous intéresse. Je travaille tranquillement au parcours. J’envisage une boucle bikepacking. Mais d’autres pourront l’effectuer en dormant en gîtes/maisons d’hôtes très nombreux le long de la trace. Si vous habitez l’Hérault ou les départements limitrophes, je veux bien un coup de main pour la reconnaissance des parties éloignées de chez moi.
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