Vous pourriez être tenté. Je l’admets. Mais je propose un autre jeu. Pourquoi ne gagneriez-vous pas la toute nouvelle liseuse de livres électroniques Bookeen Orizon ?
Le principe est simple. À l’occasion de la sortie prochaine de La tune dans le caniveau (nous attendons la disponibilités des exemplaires papier), nous organisons avec Bookeen un petit concours (retrouvez le règlement). Pour jouer, il vous suffit de chroniquer la nouvelle. Vous pouvez la descendre. Liberté totale. C’est celui qui propulsera le texte le plus fort qui l’emportera. Mauvaise foi et provocation autorisée et recommandée.
Pourquoi organisons-nous ce concours ? Nous sommes partis d’une constatation : la plupart des blogueurs, surtout ceux qui ont l’habitude de parler des livres, ne chroniquent presque jamais les textes qui sortent uniquement en numérique. Alors qu’eux même publient sur le Net, ils boudent la production littéraire diffusée en priorité sur le Net. C’est un paradoxe.
Ils ne traitent que des livres papier. À la limite, je comprends qu’ils ne s’intéressent qu’aux textes édités à compte d’éditeur mais il serait temps que les éditeurs électroniques, ces pure players que sont publie.net, Numériklivres, 40k, Robert ne veut pas lire… soient reconnus comme de véritables éditeurs. Mais pour que cela soit possible, faut-il encore pouvoir lire leurs publications avec un confort comparable à celui offert par les vieux livres papier. Conclusion : tant que les chroniqueurs ne seront pas équipés de liseuses, il existera un hiatus entre la critique et l’offre éditoriale numérique.
Bien sûr nous n’allons pas avec notre concours combler ce vide, mais nous espérons attirer l’attention vers une ligne de fracture qu’il faut combler du côté des éditeurs, des fabricants de liseuses comme Bookeen et des chroniqueurs eux-mêmes.