Le 13 septembre, j’ai proposé de créer un commando éditorial pour éditer un texte d’une quarantaine de pages que je venais d’écrire pour l’occasion. Le lendemain, l’équipe était sur pied et commençait à travailler. Notre but : prouver qu’on peut éditer des textes d’une manière nouvelle tout en démontrant l’absurdité du prix unique.
Où en sommes-nous ? Le texte a terminé son parcourt du combattant. Dans une première phase, il a été critiqué, démonté, je l’ai remonté, retravaillant la fin, puis le début. Les correcteurs l’ont ensuite repeigné en plusieurs passages jusqu’à ce que plus rien ne les accroche, sauf quelques lézardes auxquelles je tiens. Nous avons effectué un travail dont peu d’éditeurs traditionnels peuvent se payer le luxe, sans que cela ne présume de qualité du résultat. Vous en jugerez bientôt.
Mon titre de travail, La chasse aux riches, ne satisfait personne et sur notre groupe de discussion nous avons confronté nos idées, hésitant un moment sur Au Panthéon des pauvres, avant d’arrêter La thune dans le caniveau proposé par Jean-Francois Gayrard de numeriklivres.
En parallèle, Lény avait travaillé l’illustration de couverture. Hier, a débuté le montage proprement dit, dont deux versions illustrent ce billet. Je me suis alors souvenu du test que j’effectuais quand j’étais rédacteur en chef. Nous prenions nos couvertures et nous les placions dans les kiosques pour les comparer à la concurrence et voir si elles se démarquaient. Aujourd’hui, rien de plus simple pour un livre. Il suffit d’aller sur Amazon, de capturer une planche de couvertures et d’y coller les siennes. Nous devons encore travailler mais nous progressons.
Il nous reste à boucler cette étape de packaging, maquetter le texte, écrire une quatrième de couverture et adopter une stratégie de propulsion. Nous glissons peu à peu vers la phase commerciale, avec cette ambition de proposer le texte sur une multitude de plateformes, chaque fois à un prix qui garantit à l’équipe éditoriale un revenu constant (et qui donc implique un prix de vente variable).