Un principe élémentaire du marketing, c’est la promotion croisée, jadis abondamment pratiquée par les blogueurs. Alors nous autres auteurs avons intérêt à nous auto-stimuler, sinon la révolution ebook nous passera sous le nez et seuls les grands groupes en tireront profit.
Depuis lundi avec la disponibilité de l’OS4 d’Apple, plus de 100 millions d’iPhones et iPod se sont soudain transformés en liseuses. Chaque possesseur d’iPhone ou d’iPod peut acheter des livres via l’application iBook. Depuis que je me suis autopublié chez Apple, je n’ai pas vu mes stats frémir. Rien de surprenant, mais cette situation peut en rester là pour tous les indépendants si nous ne sonnons pas le tocsin.
Nous devons clamer notre existence. Les journalistes, blogueurs, critiques en tout genre doivent maintenant comprendre qu’un texte ne doit plus à être imprimé pour exister. Ils n’ont cette fois définitivement plus d’excuses. S’ils ignorent encore la production en ligne, nous n’aurons plus de scrupules de les traiter de conservateurs et de rétrogrades (mais avons nous des scrupules ?). Au delà de publie.net, nous devons créer un réseau d’auteurs, peut-être comme jadis nous avions créé les Freemen. Je pense tout haut. En tout cas, il faut réagir.
Mon ami Thierry Charles, dont depuis la publication de mon test de l’Ipad Roland Moreno est devenu le plus grand fan, à moins que ce ne soit le contraire, mais cette fascination-là ne date pas d’hier, vient de m’envoyer une capture de l’application eBook sur iPhone4 (définition 960 x 640). La même image sur mon vieil iPhone est moins piquée (définition 480 x 320). On comprend mieux ainsi pourquoi l’iPhone 4 sera un bien meilleure liseuse que les appareils d’anciennes générations.