J’avance mon essai épistolaire qui prend de plus en plus la forme d’un roman sur le modèle des Lettres persanes. La sonde exploratrice Starglider en orbite terrestre dialogue avec (-o-), la conscience cosmique, et avec d’autres sondes ainsi bien sûr qu’avec les humains.
Comme je l’ai expliqué dans certains commentaires, mon but dans ce livre n’est pas de militer pour la création d’un superorganisme. Me basant sur de nombreux travaux scientifiques, je parts de l’idée que nous pouvons dès à présent considérer l’humanité comme un superorganisme.
J’esquisse ces démonstrations puis je m’intéresse aux conséquences de cette possibilité. Qu’est-ce que peut nous apporter cette façon de voir le monde ? Peut-elle nous aider individuellement et collectivement ? Présente-t-elle des dangers ? Si nous sommes effectivement un superorganisme, au-delà de la métaphore, qu’elles peuvent être ses évolutions positives comme négatives ?
Pour vous donner une idée de mes lectures, voici deux citations extraites d’une interview de Joël de Rosnay de 1998.
Prendre conscience que les fonctions, énergétiques, économiques, écologiques, éducatives de nos sociétés sont les fonctions de base d’un superorganisme vivant est non seulement motivant, mais responsabilisant. Elle resitue l’action individuelle au cœur de l’évolution du monde.
Dans l’optique symbionomique, il devient possible de retracer les phases essentielles de l’émergence sur la Planète d’une nouvelle forme de vie, une macro-vie, dont l’homme, cette fois, n’est pas le point d’aboutissement évolutif, mais la cellule de départ et le catalyseur. Les principales étapes en sont l’auto-organisation, la coévolution et la symbiose.
N’hésitez pas à donner votre sentiment, à me communiquer des références, tout se carambole dans la ma tête en ce moment.