Certains commentateurs s’étonnent que je ne leur réponde pas. Je voudrais les inviter à la conversation. J’ai souvent fait cette proposition, elle a rarement été saisie, mais je la renouvelle.
Je m’explique. Mon blog est mon atelier. Je le tiens pour communiquer les idées qui me traversent et aller de l’avant. Quand on m’oppose des objections auxquelles j’ai déjà répondues, ou crois avoir répondues, auxquelles je connais la réponse, le plus souvent je ne réponds pas, tout d’abord par manque de temps, surtout parce que pour moi, écrire c’est partir vers l’inconnu.
Je perds très souvent mon calme à force de lire et relire les mêmes objections, souvent émises par des nouveaux venus, qui chaque fois pensent avoir emporté la victoire finale. Je ne peux pas à chaque coup recommencer depuis le début par écrit. La discussion me semble alors appropriée. Contactez-moi et nous organiserons ça sous Skype ou une autre plate-forme et nous diffuserons la conversation.
Je réserve l’écrit à l’exploration. Je pars à la recherche d’un truc, peut être connu de tous mais du moment qu’il s’éclaire pour moi, je suis satisfait. Je ne suis pas un journaliste payé à la ligne et qui n’a aucun scrupule à se répéter. Je donne encore moins dans le journalisme citoyen.
En égoïste, je recherche plus de lumière pour moi. J’espère que cette quête intéresse certains lecteurs mais ce blog n’a pas la vocation évangélisatrice que je tente de donner à mes livres ou à mes conférences.
Je demande un effort à mes lecteurs de circonstance, c’est qu’ils aient lu une bonne partie des textes qui précèdent. C’est la règle du jeu que je me fixe quand j’écris, que j’impose donc à ceux qui lisent et surtout à ceux qui commentent.
C’est pour faciliter leur tâche que j’ai édité les Version papier 2006 et 2007. Idéalement quand je monte ces textes j’aimerais devoir couper très peu de chose. Je pense mon blog comme un livre qu’on lirait depuis le début. Comme tout livre, on peut ouvrir mon blog au hasard mais il est pensé chronologiquement.