Hier vendredi, j’ai un peu parlé de la hack culture à Marseille. Suite à la conférence de jeudi, où McEnzie Wark, Stephen Wright, Alain Giffard et Patrice Maniglier étaient intervenus et aux questions de la salle, j’avais esquissé un plan en dix points que je n’ai pas tenu car je demande comme toujours à la salle de m’interrompre.
Dans un prochain billet, je reprendrai mon propos car mon mobile a refusé de m’enregistrer, peut-être parce que, à cause de l’heure et du repas qui avait précédé, j’étais dans un état flottant. Il y avait d’ailleurs devant moi, avant même que je ne commence à parler, un monsieur qui dormait.
La conversation qui a suivi la présentation des autres intervenants, Paul Mathias et Arnaud Esquerre, a été comme souvent plus intéressante et amusante. Cette fois mon mobile ne m’a pas trahi.
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En tout cas, je remercie Jacques Serrano pour cette initiative de réunir des « intellos » qui se croisent peu et que la France ignore. Nous avons beaucoup parlé, échangé des idées et des rêves, j’ai rencontré des auditeurs remarquables… Je vous en reparlerai.
Notes
- Jacques Serrano était artiste et depuis quinze ans il a renoncé à l’art sous prétexte que l’art est mort. Pour lui, plutôt que faire de l’art, il vaut mieux réunir des gens qui en parlent. Ce faisant, Jacques redevient artiste, son œuvre c’est la rencontre et l’échange. Jacques est donc un superbe connecteur.
- J’ai d’ailleurs toujours pensé que l’artiste était un connecteur. Il connecte des choses du monde et nous les révèle sous un jour nouveau. Que l’art soit populaire ou élitiste, il procède de cette façon. Il ajoute à la surface du réel des connexions, parfois drôles, d’autres fois tragiques, souvent lumineuses, qui inventent la culture.