Un système complexe ne peut pas être contrôlé par le haut, il ne peut que s’auto-organiser.
Une société est un voilier sans personne à la barre mais avec beaucoup d’équipiers qui contrebalancent la gîte.
Pour que la société fonctionne au mieux, ce que souhaite a priori le politicien, il doit la laisser s’auto-organiser. Et pour qu’elle s’auto-organise, il faut lui laisser les coudées libres, il faut surtout que les gens qui la composent se sentent bien.
L’ouverture intervient à ce niveau. Grâce à elle, chacun de nous se retrouve représenté dans les sphères d’un pouvoir qui ne peut plus être de commandement. Si les gens que nous respectons collaborent, nous avons sans doute envie de collaborer aussi. L’ouverture libère la collaboration et lève les barrières partisanes. Elle autorise le feedback positif alors que la fermeture ne laisse passer que le feedback négatif.
Dans un monde complexe, l’ouverture est la seule voie vers la prospérité (mais elle ne la garantit pas).