Par soucis de transparence, je voudrais revenir sur l’affaire qui oppose bonVote au couple Royal-Hollande.
bonVote dispose d’un moteur qui référence et met automatiquement en avant tous les billets politiques publiés par les sites référencés dans son annuaire. En janvier dernier, il a notamment repris un billet publié par PalaisRoyal.com, billet qui a déplu au couple Royal-Hollande.
Le 26 janvier, le couple a déposé une plainte en diffamation contre PalaisRoyal et d’autres sites, dont bonVote.
Le 27 février, la brigade de la répression de la délinquance contre la personne nous a adressé une réquisition judiciaire pour savoir qui avait publié l’article. La même question a-t-elle été adressée à tous les moteurs qui l’ont référencé ?
Cette question est totalement absurde car elle contient en elle-même la réponse. C’est PalaisRoyal qui a publié l’article que notre robot a détecté automatiquement (il l’a fait parce que PalaisRoyal avait référencé, manuellement cette fois, son flux chez nous… comme près de 3000 autres sites politiques).
Le 27 mars, une seconde réquisition nous a demandé qui étaient les directeurs de la publication bonVote.
J’ai essayé de régler cette affaire en discutant avec le PS qui m’a promis d’agir mais, sans doute pris par la campagne, m’a oublié. La semaine dernière, en discutant de l’histoire des sondages à 18 heures, j’ai alors vu sous un nouveau jour la plainte déposée par le couple Royal-Hollande. Elle implique un déni des principes centraux d’internet.
Je ne veux pas en faire une affaire entre les deux tours. Je crois que tout cela n’est pas intentionnel et démontre une grande incompétence des conseillers juridiques du PS. Mais tout de même… le loup vient d’entrer dans la bergerie.