Je viens de passer trois jours à Genève à l’occasion de LIFT 2007. C’est toujours un plaisir d’aller en Suisse tant j’y ressens une énergie positive. Je remercie Laurent Haug de m’avoir invité. LIFT s’est déroulé pour le mieux même si j’ai malheureusement assisté à peu de présentation tant j’ai blagué à droite à gauche, notamment avec des journalistes ou des blogueurs.
Mais, à chaque manifestation de ce type, j’éprouve une grande frustration. J’ai l’impression que nous oublions tout un art de vivre. Nous nous rassemblons dans les palais des congrès obscurs, illuminés artificiellement, vivant dans une pénombre continuelle. Parler de palais est alors ridicule tant le mot a été détourné de son sens.
Je crois qu’il faut remettre le plaisir au centre de ces réunions. J’aimerais qu’elles se déroulent à la lumière du jour dans des lieux agréables. Les Grecs anciens étaient moins bêtes que nous avec leurs théâtres en plein air et leurs soirées estivales. Je crois que l’homme est fait pour vivre au soleil et que c’est en terrasse de café que nous avons les plus belles conversations.
À mon sens, le colloque idéal devrait se dérouler dans une immense terrasse de café, elle-même étagée pour dessiner différents espaces où les conversations pourraient naître spontanément. Sur le modèle des barcamps, il est temps de créer des colloques open source dans des lieux eux-mêmes ouverts, et pourquoi pas sous d’immenses verrières.
Les gens y viendraient pour rencontrer de nouveaux amis et de nouveaux collaborateurs et pour passer un bon moment. Le choix du lieu serait alors capital alors qu’aujoud’hui des raisons logistiques l’imposent. Le programme des discussions devrait se dessiner de lui-même, au fil des rencontres… Et j’aurais presque envie que les ordinateurs soient bannis au-delà d’une certaine limite.
Voilà juste un rêve… rêve de moments parfaits.