Dans les Pensées pour moi-même, livre VII, pensée XVIII, Marc Aurèle écrit :
Est-il possible que l’homme redoute le changement ? Et quelle chose peut donc se faire au monde sans qu’un changement n’ait lieu ? Qu’y a-t-il de plus agréable, de plus familier à la nature de l’univers entier ? Peux-tu prendre un bain, sans que le bois qui le chauffe ne se transforme et ne change ? Peux-tu manger, sans qu’il n’y ait un changement dans les aliments qui doivent te nourrir ? Une chose utile quelconque peut-elle s’accomplir sans un changement correspondant ? Ne comprends-tu donc pas que le changement qui t’atteint toi-même est tout pareil, et que ce changement est aussi de toute nécessité dans la nature des choses ?
Je découvre cette citation en commençant Birth of the Chaordic Age de Dee Hock, livre conseillé par Freddy Mallet. En recherchant le texte original de Marc Aurèle, je suis tombé sur une citation de Gandhi :
Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.
Voilà ce que j’ai envie de répondre à ceux qui me traitent de naïf ou d’utopiste. Les choses changent plus vite que vous ne le croyez.